Parce que le favoritisme existe encore
Quand la situation ne vous plait pas, il suffit de demander au président de la république de changer les choses. Facile ? Bien sur, lorsque l’on s’appelle Bernadette Chirac. Le problème : son canton – donc son fief lieu d’élection – va être supprimé par le redécoupage électoral, et donc elle perdrait tout simplement son poste. Résultat de la loi du 17 mai 2013 qui a réformé le mode de scrutin en prévoyant l'élection dans chaque canton d'un binôme, homme et femme, ce qui se traduira par la division par deux du nombre de cantons afin de ne pas accroître le nombre de "conseillers départementaux", nouvelle appellation des conseillers généraux. Et donc, Bernadette de rappeler combien elle a soutenu François Hollande, afin d’obtenir modification du découpage pour que Madame puisse conserver son poste. C’est dans doute la politique dans tout ce qu’elle a de plus affreux.