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Micro Voyage
13 janvier 2015

La maison du futur ?

Pensée par le cabinet d’architecture NOEM, cette maison bioclimatique de 96 mètres carré a été construite en 2014 à Castellón (Espagne) grâce à un procédé 100% numérique. Un design moderne et relaxant grâce à la technologie 3.0 qui automatise ce bâtiment à basse consommation à partir d’un smartphone et permet d’atteindre une efficacité énergétique maximale. Énergies renouvelables, contrôle de l’eau, matériaux durables, domotique, recyclage… l’habitat écologique est aujourd’hui un enjeu majeur pour les pays industrialisés. L’objectif ? Réduire la dépendance énergétique des bâtiments tout en contribuant à limiter le réchauffement climatique. La promotion de l’habitat écologique est forte, bien qu’il demeure encore une exception dans le monde de la construction. Pourtant, les habitations, individuelles ou collectives, sont extrêmement énergivores : près de la moitié de l’énergie consommée en France. La première source de consommation d’énergie de notre pays provient des bâtiments résidentiels et tertiaires. Avec 44% de la consommation totale d’énergie finale, l’habitat résidentiel pèse pour près des 2/3 de cet ensemble (chiffres 2013 de l’ADEME). Alors comment dessiner la maison du futur ? Peut-on allier confort et design ? Numérique et respect de l’environnement ? Écosystème et technologie ? Oui. Cette maison bioclimatique en bois écologique est 100% numérique : tant dans son processus de conception et de fabrication que dans le contrôle de son utilisation. Conçue grâce à la numérisation, c’est un foyer efficace et durable. Tout les équipements et appareils électriques et électroménagers sont connectés à internet. La domotique permet non seulement d’exécuter des ordres pour augmenter le confort, mais peut également agir de manière autonome pour atteindre une plus grande efficacité énergétique. Par exemple, les lumières peuvent être synchronisés avec le calendrier sur un smartphone ou programmés pour nous réveiller. Aussi, le système d’irrigation s’adapte et s’ajuste en fonction de l’humidité du sol et les mises à jour de données des prévisions météorologiques. Ou encore, des niveaux trop élevés en CO2 déclencheront le système de ventilation mécanique. La consommation et la production d’énergie de la maison, la consommation d’eau, la température, l’humidité, et d’autres données pertinentes sont accessibles en temps réel via un smartphone. Des interrupteurs à l’irrigation, tout est automatisé et programmable. En effet, la maison bioclimatique détecte et analyse automatiquement les différentes situations du quotidien, comme l’absence des habitants, la température, la météo, des fumées, le lever ou le coucher du soleil… Elle s’adapte intelligemment au changement, aux imprévus, aux surprises, à nos rythmes de vie, à nous. La maison devient alors confortable, instinctive, économe en énergie et respectueuse de l’environnement. Aujourd’hui, ce sont des centaines d’appareils électriques et électroménagers qui sont pilotés au sein de nos maisons. Tous indépendants, distincts, ayant chacun leurs propres terminaux de commande. Aucun appareil ne sait ce que l’autre fait et ce que veut l’habitant. Grâce à cette automatisation intelligente, c’est tout un système, une maison, qui s’adapte à notre façon de vivre, à nos habitudes, et non l’inverse. Cette maison est l’illustration parfaite de l’habitat passif : un bâtiment à basse consommation dont la consommation énergétique au mètre carré est très basse, voire entièrement compensée par les apports solaires ou par les calories émises par les apports internes (matériel électrique et habitants). À savoir : pour être qualifiée de « passive », une maison doit réduire d’environ 80 % ses dépenses d’énergie de chauffage par rapport à une maison neuve construite selon les normes européennes actuelles. La maison passive n’impose ni modes, ni formes de construction, ni choix de matériaux. Développé depuis une trentaine d’années par nos pays voisins allemands et suisses, ce principe de maison passive stipule une gestion d’énergie dans la construction faisant appel à une utilisation des énergies thermiques passives disponibles, pour l’obtention d’un climat confortable en intérieur, été comme hiver, sans aucun système de chauffage ou de climatisation conventionnel. Il va sans dire que ce standard est accompagné par l’adhésion de l’usager, qui contribue à son efficacité par une attitude raisonnable (ouverture des portes et fenêtres par exemple) mais également par les pouvoirs publics de certaines régions qui honorent et stimulent l’application du principe par des programmes d’information, de promotion et de subvention. Un chiffre ? La consommation d’énergie (classe A) de la climatisation de cette maison est de seulement 15,05 kwh / m2, soit une économie de 90% de la consommation par rapport à une habitation traditionnelle. De la maison durable à la ville durable ? Il n’y a qu’un pas.

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